Nous avons agi toujours en privilégiant les réponses précises aux soi-disant questions posées par les faussaires de l’histoire. Dès 1978, nous avons publié en anglais et en français, les études de Joseph Billig et de Georges Wellers sur les annonces de la solution finale, le nombre des morts et l’existence des chambres à gaz. En 1989, nous avons publié l’ouvrage fondateur de référence de Jean-Claude Pressac sur « Les chambres à gaz à Auschwitz ; technique et fonctionnement ». Nous avons participé au premier procès de R. Faurisson ; aux procès contre J.M. Le Pen pour « le point de détail » et pour contestation de crime contre l’humanité à la suite de ses propos sur l’occupation allemande. Nous avons fait condamner le négationniste des chambres à gaz, R. Leuchter aux Etats-Unis. Nous avons été de ceux qui ont soutenu le plus fermement, le vote de la Loi Gayssot, son application et sa défense contre les soi-disant défenseurs de la liberté d’expression.
Nous avons toujours réagi en voulant apporter une réponse précise aux déclarations anti-juives, en élucidant les problèmes de l’histoire de la Shoah qui n’avaient pas été traités : il en a été ainsi de l’Album d’Auschwitz que j’ai retrouvé en 1980, des photos du Vél’ d’Hiv, dont j’ai démontré dans les années 70, qu’il s’agissait des « collabos » dans le Vél’ d’Hiv, fin août 1944 ; de la seule photo du Vél’ d’Hiv que j’ai découverte en 1990 et rendu publique, du brouillon annoté et aggravé par Pétain, du Statut des Juifs ; du nombre des déportés ; du nombre des survivants ; du nombre de fusillés du Mont-Valérien.