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MÉMORIAL DE LA DÉPORTATION DES JUIFS DE FRANCE

Serge KLARSFELD

Parution :     01/01/2012

Ce Mémorial de la Déportation des Juifs de France fait l’objet à lui seul, d’un site dédié et mis à jour heure après heure.
C’est pourquoi nous avons préféré vous faire connaitre les 70 premières pages textuelles et vous permettre d’accéder si vous le souhaitez, à ce site dédié, en cliquant sur ce lien
: https://stevemorse.org/france

En 1978 j’ai publié « Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France » par convoi (avec une notice historique par convoi) et par ordre alphabétique  en indiquant les noms, prénoms, dates et lieux de naissance des déportés et avec l’indication de la nationalité qu’on leur avait attribuée dans les fiches et les listes jusqu’à la période (été 1943) où les Allemands, arrêtant eux-mêmes les Juifs, ne leur accordaient que la nationalité juive non mentionnée.

Les familles étaient le plus souvent séparées en 1942, année où, en onze semaines, 33 000 Juifs furent déportés et où leur total s’éleva à plus de 42 000. Le père partait par un convoi, la mère par un autre, les enfants par un ou plusieurs autres convois. Etant donné le nombre des homonymes (des centaines de Goldstein, de Goldberg, de Levy, de Adler etc…) il était impossible de reconstituer les familles. Cette lacune m’était douloureuse et insupportable, surtout pour les enfants, dont on ne pouvait retracer le parcours familial.

En conséquence, j’ai décidé d’identifier les enfants, tous les 11 400 enfants de moins de 18 ans qui peuplaient ce Mémorial et de leur rendre une véritable vie posthume. Pour atteindre cet objectif il me fallait obtenir leurs adresses d’arrestation ; elles figuraient  dans certaines listes et étaient absentes pour la plupart des enfants. Il me fallait donc faire le tour des archives départementales et recueillir le maximum de fiches et de listes de recensement  et d’arrestation.  Le temps m’était compté, il me fallait assumer les grandes affaires judiciaires (Barbie, Brunner, Von Korff, Ehlers, Asche, Bousquet, Leguay, Papon, Touvier) et de mener à bon terme au sein de la Commission Mattéoli,  le problème des indemnisations, réparations et  rente des orphelins, de créer notre exposition sur les Enfants présentée dans les plus grandes gares de France et d’Allemagne, de participer à trois séries de lectures des noms des victimes de la Shoah (2002 à 2004, 2012 à 2014, 2017 à 2019) ; enfin, de publier de nombreux ouvrages et de participer à de nombreux organes dirigeants de la mémoire de la Shoah (présidence des FFDJF, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Fondation du Camp des Milles, Fondation Auschwitz-Birkenau, Conseil International d’Auschwitz etc…) ; il me fallait aussi participer à de nombreuses cérémonies et prendre souvent la parole par des conférences, des colloques, des réunions et devant de nombreux auditoires scolaires.

Chaque fois que je l’ai pu, je suis allé travailler dans les diverses Archives départementales avec l’autorisation exceptionnelle à l’époque, de consulter librement les documents en raison de mon rôle d’avocat des parties civiles à la recherche des victimes ainsi que de mon rôle à la Commission Mattéoli où j’étais chargé du rapport sur les camps de province.

Cette masse documentaire nous a  permis de publier cinq éditions successives du listing des 11 400 enfants et de pouvoir dans nos additifs au « Mémorial des Enfants Juifs déportés de France » – Tome I (paru en 1994) et qui se sont succédés jusqu’en 2016  (Tome II), de rédiger des légendes précises accompagnant chaque photo d’enfant (il y a plus de 5 000 visages). …/…

Cette masse documentaire m’a incité également à prendre la décision de créer un nouveau « Mémorial de la Déportation des Juifs de France » par ordre alphabétique, en regroupant autant que possible, les membres d’une même famille, grâce à l’adresse. Ce nouveau Mémorial est paru en 2012 et mon ami Jean-Pierre Stroweis en Israël, n’a cessé depuis, de l’améliorer en y intégrant très précisément les corrections et précisions nécessaires.

Mon « Mémorial » de 2012 (imprimé grâce à la bienveillance de la Caisse des Dépôts et Consignation) comportait les renseignements suivants : n° de convoi, nom, prénom, nom de jeune fille, âge, date, lieu de naissance, adresse d’arrestation et camp de transit avant la déportation.

324 pages Format : 320 mm x 480 mm ISBN :

L'auteur

Serge KLARSFELD

Serge Klarsfeld (né le 17 septembre 1935 à Bucarest en Roumanie) est un écrivain, historien et avocat français, défenseur de la cause des déportés juifs de France. En 1943, Serge Klarsfeld échappa à la Gestapo à Nice, mais son père, Arno, fut interné à Drancy le 5 octobre 1943 sous le matricule 5 989 puis déporté de la gare de Bobigny par le convoi no 61 du 28 octobre 1943 vers Auschwitz-Birkenau, d'où il ne revint pas. Serge Klarsfeld épouse Beate (née Beate Auguste Künzel, le 13 février, 1939 à Berlin) en 1963. Ensemble, ils mènent une action militante pour la reconnaissance de la Shoah, de la responsabilité des hommes et des États dans sa mise en œuvre, des droits des survivants et de leurs descendants. Tous deux sont connus sous le nom de « chasseurs de nazis », pour avoir emmené devant les tribunaux, Klaus Barbie et avoir joué un rôle fondamental dans le procès Papon.

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